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football2007
21 mars 2007

Ronaldinho Gaucho

Ronaldinho Gaucho

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Comme tous les gamins brésiliens, le petit Ronaldo Assis s’initie au football dès son plus jeune âge, avec son père et surtout son grand frère Roberto. A 7 ans, il intègre le club phare de sa ville, Porto Alegre, le Grêmio, où évolue déjà son aîné. Sa passion pour le jeu est déjà compulsive. Ronnie vit, mange et dors football. Et quand ses potes n’en peuvent plus, il trouve en son chien Bombon un partenaire d’entraînement infatigable qu’il dribble aussi bien dans le jardin familial qu’à l’intérieur de la maison, au milieu des meubles. Le tableau est presque idyllique mais le décès tragique de son père, victime d’une hydrocution dans la piscine de la villa offerte par le Grêmio, le marquera à vie. Il n’a alors que 8 ans.

Couvé par son frère, qui deviendra par la suite son agent, Ronaldo poursuit son ascension de future star mondiale au sein du Grêmio. Intégré dans l’équipe première en 1997, il commence à éblouir le terrain par ses feintes alors que le club repousse, déjà, une offre de 7 millions d’euros du PSV Eindhoven. En 1999, le prodige remporte son premier trophée, le championnat Rio Grande do Sul dont il finit meilleur buteur avec 15 réalisations en 14 rencontres.

Les plus grands clubs européens vont alors tenter de s’arracher les services de celui qu’on nomme désormais Ronaldinho Gaucho. Le Real, le Barça, l’Inter Milan et même Leeds sont sur le coup. Pourtant, c’est du côté du Paris-SG, l’ancien club de son idole Valdo, que le Brésilien va poser ses valises, en 2001, au terme d’un bras de fer judiciaire qui le privera de terrain durant de longs mois. Le montant de l’indemnité de transfert, finalement fixé par la FIFA, ne s’élève qu’à 6,4 millions d’euros. En réalité, l’arrivée de Ronnie au PSG coûtera beaucoup plus cher, notamment via les "salaires" versés aux membres de sa famille, comme l’a montré la récente enquête sur les transferts douteux du club parisien.

Côté terrain, Ronnie alterne entre matches moyens et prestations spectaculaires. L’Europe découvre ses coups francs, mais surtout sa technique de dribble inimitable. L’entraîneur du PSG Luis Fernandez apprécie pourtant modérément le manque de régularité du joueur, accusé de choisir ses matches et d’abuser de la nuit parisienne. Le Brésilien champion du monde 2002 débute ou termine de nombreuses rencontres sur le banc, mais sa classe transpire dès qu’il met l’accélérateur, notamment lors des derbys PSG-OM. Le Parc ne peut cependant conserver son joyau qui repart bredouille après une finale de Coupe de France perdue face à Auxerre. Direction le FC Barcelone.

C’est un club catalan en pleine reconstruction qui accueille en 2003 le génie brésilien, arraché au nez et à la barbe du Real Madrid et de Manchester United. Sur les traces de Romario, Ronaldo et Rivaldo, Ronnie entretient la tradition auriverde du Barça après l’échec du modèle "tout hollandais" prôné par Louis van Gaal. Après une saison de "chauffe" où les Catalans s’assurent une place en Ligue des Champions, le club présidé par Joan Laporta construit son équipe autour de son "galactico". La constellation d’étoiles du Real Madrid éclaire à peine plus qu’une lampe de poche face à l’inventivité technique de Ronaldinho qui mène son équipe vers le titre national. Malgré une élimination précoce en Champion's League, Barcelone renoue avec son ambitieuse devise du "gustar y gañar" (plaire et gagner). Tendance confirmée lors de la saison 2005/06 où le club vogue vers un doublé championnat-Ligue des Champions, tandis que Ronnie s’approprie le 50ème Ballon d’Or France Football. Sûrement le premier d’une longue liste…

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